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Un cas de rage chez un enfant du Rhône de retour du Sri Lanka

13 octobre 2017
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Un enfant de dix ans habitant le Rhône souffre de la rage après avoir été mordu par un chiot au Sri Lanka et se trouve dans un état «très critique», un cas rare en France.

Il n’y a plus eu de cas de rage «autochtone» chez l’homme en France depuis 1924. Les seuls cas répertoriés récemment concernent des personnes ayant contracté la maladie à l’étranger : 23 depuis 1970, le dernier remontant à 2014, selon les autorités sanitaires.

L’enfant a été mordu courant août sur une plage de Dikwella, dans le sud du Sri Lanka. Mais comme la maladie a une longue période d’incubation (20 à 60 jours en moyenne), il n’a été hospitalisé que le 4 octobre et c’est lundi que le centre national de référence (CNR) de la rage à l’Institut Pasteur a confirmé le diagnostic.

Il est en réanimation et son pronostic vital est engagé, selon l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.

L’ARS, qui donnera plus de détails lors d’une conférence de presse à 17H00, précise avoir identifié les personnes «ayant été au contact direct avec la salive ou les larmes de cet enfant», compte tenu de la «gravité» de la maladie : une fois déclarée, elle est «presque constamment mortelle» en l’absence de traitement efficace.

La rage est d’ailleurs toujours responsable de quelque 59.000 décès par an dans le monde.

– Toujours consulter après une morsure –

La France a été déclarée indemne de la maladie qui reste cependant «une préoccupation», explique à l’AFP Thierry Fosse, chef de service hygiène et vaccination du CHU de Nice et responsable du centre antirabique des Alpes-Maritimes.

De nombreux Français en déplacement en Asie, en Afrique, dans certains pays d’Europe de l’Est, au Moyen-Orient ou sur le continent américain, se font en effet mordre par des chiens ou des chats errants porteurs de la rage, parfois même par des singes comme en Thaïlande.

La maladie met du temps à se déclarer car le virus progresse très lentement de la morsure au cerveau et c’est dans ce laps de temps que les équipes médicales peuvent intervenir avec une vaccination efficace à 100%, précise le spécialiste. Une fois la maladie déclarée, «c’est possible de passer le cap avec de l’immunothérapie et de la réanimation» mais c’est très rare, souligne-t-il.

Il y a eu notamment un cas de survie, celui d’une Américaine de 8 ans en 2011.

Les autorités rappellent qu’en cas de morsure, griffure ou même du simple léchage d’une plaie ou d’une muqueuse par un animal, il faut procéder à un lavage soigneux avec de l’eau et du savon. Il convient ensuite de désinfecter puis de consulter le plus rapidement possible un centre antirabique qui jugera de l’opportunité de procéder à une vaccination, notamment s’il n’y a pas de traçage possible de l’animal.

Et ce, même en France. Car si la vaccination des chiens y est obligatoire, des cas de rage peuvent être importés, par exemple par des chiots entrant illégalement d’Europe de l’Est ou rapportés de voyage, souligne Thierry Fosse.

Pour certains voyageurs, en particulier les adeptes du trek, la vaccination préventive s’impose.

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